Comment l'agriculture peut contribuer au développement ?

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Comment lagriculture peut contribuer au développement ?
Comment lagriculture peut contribuer au développement ?

Comment lagriculture peut contribuer au développement ?

Les disparités entre les territoires sont marquées, entre des zones urbaines, périurbaines ou touristiques qui concentrent une part croissante de la population et certaines zones rurales isolées qui se dépeuplent. L’enjeu du développement territorial est de parvenir à un développement équilibré et d’éviter la fracture entre zones rurales et urbaines. L’agriculture est une activité clé dans les zones rurales où elle joue un rôle primordial dans la cohésion du territoire : production de biens alimentaires et non alimentaires, création d’emplois localisés, gestion de ressources naturelles et de la biodiversité…

Un territoire est une étendue de terre occupée par des êtres vivants animaux et humains. Il est composé de zones urbaines et rurales. Les zones rurales ont différentes fonctions qui contribuent à la cohésion et au développement des territoires : productive, résidentielle, touristique, environnementale et patrimoniale. L’agriculture de ces zones contribue largement à ces fonctions et dans certains cas constitue l’activité nécessaire et préalable à leur attractivité et à leur développement.

Le rôle clé de l’activité agricole dans la cohésion des territoires

L’agriculture est une activité socle en zone rurale ainsi qu’un des facteurs d’attractivité et de développement pour d’autres activités économiques.

L’activité agricole contribue à plusieurs fonctions dans les territoires ruraux :

  • production et approvisionnement en biens alimentaires, forestiers et énergétiques accessibles aux habitants des territoires urbains et ruraux
  • qualité de l’environnement par la gestion de la biodiversité et du cadre de vie par le développement du tourisme à la ferme
  • création d’emplois localisés, notamment dans des entreprises agroalimentaires de petites tailles.

L’agriculture demeure donc l’activité clé d’un aménagement et d’un développement équilibré de l’ensemble des territoires.

Les actions des Chambres d’agriculture

Les Chambres d’agriculture mènent de nombreuses actions au côté des autres acteurs afin de développer le rôle de l’agriculture dans la cohésion des territoires ruraux :

  • actions de conseils destinées aux agriculteurs et aux acteurs ruraux
  • projets plus globaux contribuant à l’agriculture et au développement local comme des projets menés dans le cadre des programmes européens Leader (mise en œuvre de stratégies de développement local intégrées sur des territoires définis) ou Interreg (coopération transnationale ou transfrontalière)
  • animation en lien avec l’aménagement foncier et l’urbanisme
  • gestion de la biodiversité et des paysages
  • emploi en milieu rural
  • actions de promotion et de développement des circuits courts et du tourisme rural

Par exemple, un programme d’action agricole et rural concerté et partagé, a été mis en œuvre sur le territoire de la Baie du Mont Saint-Michel. Ce projet, initié en 2004 par la Chambre d’agriculture de la Manche, avait pour objectif de permettre aux agriculteurs de répondre aux nouveaux enjeux de territoire. Le projet a consisté à mettre en place plusieurs démarches concernant notamment le développement de filières locales, la préservation de l’espace agricole et la protection de la ressource en eau.

En savoir plus : visitez notre page "Développement des territoires"

Comment lagriculture peut contribuer au développement ?

Le développement durable est aujourd’hui la priorité de tous les pays. Chaque société doit être organisée de manière à pouvoir continuer à exister sur le long terme. Des impératifs – présents et futurs — doivent être pris en compte : la préservation de l’environnement, celle des ressources naturelles, et l’équité économique et sociale. Dans quelle mesure l’agriculture contribue-t-elle au développement durable ?

Comment définir le développement durable ?

Le terme « développement » fait référence aux performances d’une société sur tous les plans : social, économique, etc. L’adjectif « durable » qualifie quelque chose qui dure, qui est stable et résistant. La définition obtenue par la combinaison des deux mots donne donc : l’amélioration des performances d’une société donnée de telle sorte qu’elle puisse garder sa stabilité dans le temps.

Le mode d’organisation d’un développement durable repose sur 3 piliers essentiels :

  1. La qualité environnementale. À l’instar de l’agriculture durable France, les activités humaines doivent limiter les impacts environnementaux.
  2. L’équité sociale. Tous les membres d’une société doivent pouvoir accéder aux services et ressources de base en vue de réduire les inégalités et maintenir la cohésion.
  3. L’efficacité économique. Il faut minimaliser l’extrême pauvreté et garantir l’emploi pour le plus grand nombre.

Comment définir l’agriculture durable ?

L’agriculture durable repose sur les mêmes principes que le développement durable. Son objectif premier est de nourrir la population et aussi de développer l’économie comme le fait l’agriculture durable en France. Pour atteindre cet objectif, elle doit permettre le maintien, ainsi que la régénération des ressources.

L’agriculture durable doit appliquer les principes suivants :

  • L’utilisation des ressources naturelles et des déchets verts.
  • Le recyclage de tous les déchets animaux et végétaux.
  • La limitation de la pollution des milieux et des émissions de gaz à effet de serre.
  • Le maintien de l’écosystème naturel et de la biodiversité.
  • La lutte contre la désertification.
  • Le respect du bien-être animal et des conditions de travail des habitants.
  • Le développement économique local.

Comment l’agriculture peut-elle contribuer au développement durable ?

L’agriculture a toujours été le berceau de l’activité humaine. Elle englobe la production végétale et animale, la foresterie et les pêches. Tous ces secteurs d’activité fournissent des revenus, des biens et services, des aliments et aussi des emplois à la population.

Dans la réduction de la pauvreté, la part de croissance du PIB qui est imputable à l’agriculture s’avère beaucoup plus efficace par rapport à celle des secteurs non agricoles, et cela, à l’échelle mondiale.

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