Protection de la faune et la flore par l'homme

CITES : mieux protéger les espèces de faune et de flore sauvages menacées

« Le statu quo n'est plus une option. L'évaluation confirme que le déclin dangereux de la nature est sans précédent. Le rythme de l'extinction de la faune s'accélère, les experts affirmant que jusqu'à un million d'espèces sont aujourd'hui menacées », a déclaré samedi Ivonne Higuero, la nouvelle Secrétaire générale de la CITES, à l’ouverture de la conférence.

« En veillant à ce que le commerce international soit légal, durable et traçable, la CITES contribue grandement à la conservation de la biodiversité ainsi qu'au bien-être humain, aux moyens de subsistance et à l'adaptation climatique », a-t-elle ajouté.

Le rythme de l'extinction de la faune s'accélère - Ivonne Higuero, Secrétaire générale de la CITES

Ces prochains jours, à Genève, les 183 parties (182 Etats + l’Union européenne) à la CITES vont examiner 56 nouvelles propositions visant à modifier le degré de protection accordé aux animaux et plantes sauvages menacés.

Jusqu’au 28 août, au cours des débats et en soumettant leurs propositions, les États vont devoir réaffirmer leur volonté ou leur opposition à déplacer certaines espèces entre les Annexes I (commerce interdit) et II (commerce réglementé).

Un enjeu de taille, concerne le sort des éléphants d’Afrique: certains États réclament une protection totale du pachyderme sur tout le continent, tandis que d’autres souhaitent pouvoir autoriser le commerce de l’ivoire sous certaines conditions. Le cas du braconnage des rhinocéros pour l’exploitation de leur corne sera également examiné

De nombreuses espèces menacées

En mai dernier, le Rapport d’évaluation mondiale sur la biodiversité et les services écosystémiques a confirmé qu’à travers le monde, les espèces et les écosystèmes disparaissent rapidement. La surexploitation directe des organismes vivants (chasse, pêche et exploitation forestière non durables ou illégales, notamment) est l’un des principaux facteurs directs du déclin des espèces.

Les nouvelles règles soumises à Genève, concernent une grande diversité de mammifères, d’oiseaux, d’arbres et autres plantes. Ainsi, vingt d’entre elles entendent répondre à l’engouement croissant pour les animaux de compagnie exotiques que sont les reptiles et les amphibiens.

Au cœur des débats, figurent aussi Le sort de la vigogne des hauts plateaux andins et de la PUNA, de la loutre cendrée d’Asie, de la grue couronnée d’Afrique et de la fauvette à long bec sera tout autant passé en revue.

De la même façon, les participants à conférence seront invités à se pencher sur la situation des félins notamment les guépards, les lions et les jaguars

La protection des poissons n’est pas oubliée avec l’examen de la conservation des raies et du requin-taupe bleu.

La situation de la flore constitue également un important pan des réflexions et activités menées par la CITES. Elle concerne en particulier le cyprès de Mulanje au Malawi, l’acajou, le bois de rose et le baobab.

A noter qu'au cours des deux semaines de travaux, la conférence étudiera les moyens de renforcer le rôle des communautés autochtones, locales et rurales dans les processus décisionnels de la CITES, ainsi que l'accroissement de la collaboration avec d'autres conventions relatives à la biodiversité.

Les objectifs de développement durable ou ODD sont un programme universel ayant pour ambition de construire un monde plus juste et plus durable pour tous. L'objectif n°15 concerne la protection de la biodiversité et des sols sur terre.

Les forêts recouvrent 30,7 % de la surface de la planète, assurent la sécurité alimentaire et fournissent des abris, et sont essentielles pour lutter contre le changement climatique, protéger la biodiversité et les foyers des populations autochtones. En protégeant les forêts, nous pourrons également renforcer la gestion des ressources naturelles et accroître la productivité des terres.

Chaque année, 13 millions d’hectares de forêts sont perdus tandis que la dégradation continuelle des zones arides a conduit à la désertification de 3,6 milliards d’hectares. Même si près de 15 % des terres sont actuellement protégées, la biodiversité est toujours menacée. La déforestation et la désertification – causées par les activités humaines et le changement climatique – posent des défis majeurs au développement durable et ont des répercussions négatives sur la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes qui luttent contre la pauvreté.

Des efforts sont déployés pour gérer les forêts et combattre la désertification. Deux accords internationaux sont actuellement mis en œuvre pour promouvoir l’utilisation des ressources de manière équitable. Des investissements financiers en faveur de la biodiversité sont également fournis.

Quelques chiffres clés

Forêts

    • Environ 1,6 milliard de personnes – dont environ 70 millions de cultures autochtones – dépendent des forêts pour assurer leur subsistance.
    • Les forêts abritent plus de 80 % des espèces d’animaux, de plantes et d’insectes que compte la planète.
    • Entre 2010 et 2015, le monde a perdu 3,3 millions d’hectares de zones forestières. Les femmes rurales en situation de pauvreté dépendent notamment des ressources collectives et sont particulièrement touchées par cette perte.

Désertification

  • 2,6 milliards de personnes dépendent directement de l’agriculture, mais 52 % des terres utilisées pour l’agriculture sont touchées modérément ou fortement par la dégradation des sols.
  • La perte des terres arables serait de 30 à 35 fois plus rapide que le rythme historique.
  • En raison de la sécheresse et de la désertification, 12 millions d’hectares sont perdus chaque année (23 hectares par minute). En un an, 20 millions de tonnes de céréales auraient pu être cultivées.
  • 74 % des pauvres dans le monde sont touchés directement par la dégradation des terres.

Biodiversité

    • Le braconnage et le trafic illicites d’espèces sauvages continuent de contrecarrer les efforts de conservation, avec près de 7 000 espèces d’animaux et de plantes faisant l’objet d’un commerce illicite impliquant 120 pays.
    • Sur les 8 300 races animales connues dans le monde, 8 % ont disparu et 22 % sont menacées d’extinction.
    • Sur les plus de 80 000 essences existantes, moins de 1 % ont été étudiées aux fins de leur utilisation.
    • Les poissons assurent 20 % de l’apport protéique à environ 3 milliards de personnes. Dix espèces à elles seules constituent environ 30 % des captures effectuées dans le cadre de la pêche maritime et 10 espèces constituent environ 50 % de la production aquacole.
    • Plus de 80 % de l’alimentation des êtres humains est assurée par des plantes. Trois cultures céréalières – riz, maïs et blé – représentent 60 % de l’apport calorique.
    • Près de 80 % des habitants des zones rurales des pays en développement ont recours aux médicaments traditionnels à base de plantes pour les soins de base.
    • Les microorganismes et les invertébrés jouent un rôle essentiel au niveau des services écosystémiques, mais leurs contributions sont encore mal connues et reconnues.

Liens

  • Convention sur la diversité biologique
  • FAO – Foresterie
  • UN-REDD

Quels sont les moyens de protection de la faune ?

Fiers protecteurs de notre patrimoine faunique depuis plus de 150 ans.
la protection des habitats fauniques ;.
l'application de mesures relatives aux maladies de la faune et aux espèces exotiques envahissantes ;.
la sensibilisation du public;.
l'immobilisation d'animaux sauvages lors d'intrusions en milieu urbain;.

Pourquoi il est important de protéger la faune et la flore ?

Préserver la biodiversité Les plantes constituent un patrimoine écologique, esthétique et culturel que nous devons léguer aux générations futures. Elles participent à l'équilibre écologique des écosystèmes.

Qu'est

L'objectif de la conservation de la faune et de la flore est de veiller à ce que la nature appartienne aux générations futures et à reconnaître l'importance de la vie sauvage et de la naturalité pour les humains et les autres espèces.

Comment l'homme détruit la faune et la flore ?

L'essentiel Les activités humaines comme la déforestation, l'agriculture intensive, l'industrialisation ont pendant longtemps modifié la faune et la flore conduisant à une forte baisse de la biodiversité.